Accueil / Actualités / 2e Atelier « AgroEco2050 Sénégal » : repenser l’agriculture sénégalaise en 2050 (...)

2e Atelier « AgroEco2050 Sénégal » : repenser l’agriculture sénégalaise en 2050 dans une perspective de souveraineté alimentaire effective

L’ISRA-BAME, en collaboration avec la FAO et le Centre Français de Recherche agronomique pour le Développement International (CIRAD), a organisé du 22 au 25 novembre à l’Hôtel Neptune de Saly (Mbour) le deuxième atelier de travail du groupe d’experts de l’initiative de recherche collective « AgroEco2050 Sénégal » dont la première édition s’est tenue en Octobre dernier.

Publié le 1er décembre 2022

Cet atelier de quatre jours a été lancé sous la haute présidence du Conseiller technique du Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement Rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA), Monsieur Boubacar Dramé. Ce dernier a renouvelé, au nom du Ministre, ses remerciements à l’ISRA, à la FAOet au CIRAD pour avoir donné aux acteurs une opportunité de Repenser les systèmes alimentaires au Sénégal à travers l’outil Agribiom.
Monsieur Dramé a précisé que « Cette rencontre montre encore, à quel point, le MAERSA est engagé à consacrer plus d’efforts à la sauvegarde de notre écosystème et à la promotion d’une agriculture durable et compétitive. Les résultats attendus de ces réflexions, vont , certainement contribuer à renforcer la transition agroécologique engagée au Sénégal avec un impact sur les prises de décisions politiques et scientifiques au bénéfice des acteurs agrosylvopastoraux et des consommateurs.  »

Au premier jour, les scénarios « agroindustriel », « agroécologique » et « mixtes » proposés par les groupes lors du premier atelier ont été affichés et revus par les experts pour compléter les contenus. À la suite de chaque présentation, le narratif du scénario a été lu en plénière et des séances de discussions ont été lancées pour valider la vision prospective du scénario à l’horizon 2050.
Les discussions ont montré que les deux systèmes ne doivent pas être des antagonistes. L’agrobusiness doit être un incubateur et aider l’agroécologie à utiliser ses infrastructures. Il faut mettre en place des politiques agricoles qui permettent de résorber la forte demande alimentaire en 2050. Parallèlement, des préoccupations relatives aux changements climatiques ont été prises en compte dans les projections car ce facteur est non négligeable.
Au premier atelier, différents travaux de groupe ont abouti à des schémas exprimés en images (dessins) qui ont été interprétés avec l’appui des animateurs (Docteurs Marc Piraux, Rémi Prudhomme et Cheickh Sadibou Fall) en narratifs. Ces derniers ont été consolidés par les participants qui ont partagé leurs préoccupations et recommandations. C’est à cet effet qu’il a été jugé nécessaire de renforcer les capacités des participants sur des notions basiques en économie, telles que le PIB pour leur permettre de mieux prendre en compte les variations probables de l’économie sénégalaise avec les facteurs nouveaux tels que l’exploitation des énergies fossiles et leur conséquence sur le niveau de vie des agriculteurs.

Quatre présentations sur le PIB se sont succédées au deuxième jour. La première a été animée par Dr Cheickh Sadibou Fall Chercheur au BAME et M. Victor Ahoun sur « la définition du PIB ». La deuxième présentation a été réalisée par M. Kandé Cissé de l’ANSD sur « PIB national ». La troisième présentation a porté sur « PIB Agricole » et a été animée par M. Aboubacry Diallo du DGPPE. La dernière a été présentée par Dr Remi Prudhomme et a porté sur « Revisiter des évolutions passées du PIB agricole et non agricole ».

Partant de la projection selon laquelle la population du Sénégal pourrait doubler en 2050, les experts ont fait des recommandations qui serviront à l’aide à prise de décision.
Présent à la cérémonie de clôture au quatrième jour, le représentant du ministre de l’agriculture, monsieur Boubacar Dramé, a tenu à souligner l’urgence de partager ces recommandations sous le format d’une note politique surtout dans un contexte où l’Etat du Sénégal est en train de mettre en place une stratégie nationale pour la souveraineté alimentaire et de repenser la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et les décrets l’accompagnant.

Photo de famille

Portfolio

Top