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L’État fixe la marge à 15 F Cfa par kilo

Une nouvelle grille de prix de vente du riz brisé importé a été retenue par les autorités qui ont fixé des marges et exigent aux importateurs et demi-grossistes d’indiquer sur leur facture les prix de vente au détail qui doivent être affiché dans les lieux de vente.

Publié le 16 avril 2008

La distribution du riz brisé importé aux différents stades a connu de nouvelles. Le Ministre de l’Aménagement du Territoire du Commerce et de la coopération Décentralisée vient de prendre l’arrêté n° 01346 en date du 21 février 2008, fixant ainsi le mode de détermination du prix de vente du riz brisé importé.

Un communiqué parvenu à notre rédaction, informe qu’en application des dispositions de l’article 42 de la loi 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique, les marges de distribution du riz brisé importé aux différents stades sont fixées comme suit : « 2000 F Cfa la tonne au gros c’est-à-dire pour l’importateur, 5000 F Cfa la tonne pour le demi-grossiste et 750 F CFA par sac de 50 kilogrammes, soit 15 F francs par kilo pour le détaillant ».

Le Ministre de l’Aménagement du Territoire du Commerce et de la coopération Décentralisée de préciser que « l’importateur et le demi-grossiste sont tenus d’indiquer sur leurs factures les prix de vente au détail.

De même, le distributeur au détail est invité à afficher le prix dans le lieu de vente ». Avant de faire savoir que la Direction du Commerce Intérieur procédera à la surveillance et au contrôle de la vente du riz brisé importé sur toute l’étendue du territoire national. Sans préjudice, ajoute ledit ministère, « des sanctions prévues par les textes en vigueur, toute infraction fera systématiquement l’objet de procès verbaux de constatation et de saisie conformément à la procédure ».
Sur la même lancée, l’autorité charge du commerce, fait savoir que le concours des Commissariats de Police et des Brigades de Gendarmerie sera sollicité à chaque fois que de besoin.
Dans ce cadre, il « compte sur la collaboration de tout un chacun afin d’aider à lutter contre la spéculation ».

Source : sudonline du 22 février 2008

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